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( 17 février, 2006 )

Ray Barretto-Décédé

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 Ray Barretto-Décédé

Ray Barretto, (né le 29 avril 1929 à Brooklyn (New York) et décédé le 17 février 2006), était un Conguero, directeur d’orchestre, compositeur, arrangeur et producteur de salsa et de latin jazz.

Biographie
Fils de parents portoricains, Ray a été élevé dans les ghettos latins de Harlem et du Bronx, dans un environnement rempli de musique portoricaine mais avec un amour pour les groupes de swing de Duke Ellington, Count Basie et de Benny Goodman.

Le jeune Ray a commencé à jouer dans des descargas (jam sessions, « bœuf ») tenues dans le club de jazz Orlando à Munich, durant les années où il remplissait le service militaire obligatoire. De retour à la vie civile en 1949, Ray a continué à jouer des percussions à New York jusqu’à ce qu’il ait obtenu son premier travail dans le Combo Latin Jazz d’Eddie Bonnemere.

Au début des années 1950 dans la salle de l’Apollo Harlem, Ray Barretto jouait des congas dans l’orchestre qui faisait la première partie de Charlie Parker, le génie du bebop. En l’écoutant, ce dernier l’invite à être intégré dans son groupe pour le concert de la nuit. Après cette rencontre, est né le cubop, mélange de bebop et de rythmes latins, lequel a nourri le latin jazz.

Puis il a fait partie du conjunto de José Curbelo, où il remplace Mongo Santamaría dans l’orchestre de Tito Puente. Barreto est resté dans cet orchestre pendant quatre ans, période où il est aussi intervenu comme musicien de studio dans des enregistrements de type « rhythm and blues » tels que Garland, Gene Ammons et brièvement, Herbie Mann.

En 1961, la maison de disques Riverside a décidé de s’attaquer au marché de la musique latine. Ils contactent Barretto qui forme un orchestre de charanga. « Pachanga with Barreto » a été le premier des deux disques que Ray a enregistrés avec eux. Mais devant le mécontentement de l’expérience, il a changé de maison de disques pour entamer une nouvelle stratégie musicale.

En enregistrant pour la maison de disques Tico, Barretto a obtenu son premier succès avec la chanson « El watusi » en 1963, première chanson latine en pénétrer le hit-parade Billboard aux États-Unis. Après plusieurs albums avec Tico, Barretto a signé avec la maison de disques UA avec l’espoir d’obtenir une plus vaste distribution de ses disques. Avec eux il effectue des productions comme « Ray Barretto Señor 007 ». Mais devant le manque d’efficacité sur le marché, il décide de signer chez Fania, récemment formée en 1967. Son premier disque pour le label, « Acid », a été une expérience de fusion avec le « rhythm and blues » qui lui a valu l’attention du public latino.
Avec la Fania, Ray Barretto se lance dans la salsa. En même temps, il a pris part à des enregistrements de figures anglos-saxonnes comme Cal Tjader, Average White Band et les Bee Gees (sur Wind of Change), entre autres. Depuis 1968, il a fait partie de la Fania All-Stars, et avec des disques comme « The Message », « Power » et « Indestructible », il devient un artiste majeur de la musique tropicale. En 1973, il voit certains de ses musiciens le quitter pour former le groupe Típica’73. Un de ses grands succès dans cette période a été son disque « Barreto », qui en 1975 a obtenu une nomination aux Grammy Awards.

Pendant ces années sont passés dans son orchestre des grands chanteurs tels qu’Adalberto Santiago, Tito Allen, Rubén Blades, Tito Gómez et Ray de La Paz. Son orchestre a également disposé de talentueux musiciens comme le timbalero Orestes Vilató, le bassiste Andy González, le pianiste Oscar Hernández, le timbalero Ralph Irizarry et les trompetistes Robert Rodriguez et René López.

De 1976 à 1978, il a enregistré trois disques de jazz pour la maison de disque Atlantic Records. L’un d’eux, « Barretto Live… Tomorrow », a été nommé pour un Grammy. En 1979 il retourne chez Fania pour des enregistrements de salsa, en produisant un album considéré par les critiques comme un classique : « Ricanstruction ». Ce dernier a été proclamé par la revue Latin N.Y. comme « Meilleur Album » de 1980, et Barretto a été également distingué comme conguero de l’année.

Pendant les années 1980, Ray a éprouvé une diminution dans sa popularité. Toutefois de nouvelles nominations aux Grammy ne se sont pas fait attendre : la production « Ritmo de la Vida » et en 1990 le disque « Ritmo en el Corazón », lequel a disposé la participation de la chanteuse Celia Cruz.

Durant les années 1990, Ray Barretto a continué sa carrière en gravitant entre ses deux grandes passions – le latin jazz et la salsa – en enregistrant des disques des deux types et en voyageant par les États-Unis, l’Europe et l’Amérique du Sud.

Le 17 février 2006, il décède au Centre médical universitaire d’Hackensack (New Jersey) de complications post-opératoires liées à un quintuple pontage coronarien.

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( 12 février, 2006 )

Henri Guédon-Décédé

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 Henri Guédon-Décédé

Avec Henri Guédon, on a toujours l’impression de feuilleter un passeport émis aux Caraïbes, mais dont chaque page serait tamponnée d’un visa pour l’Univers. En effet Guédon, avec son latin Band, a toujours cherché à abolir le compartimentage entre les grandes musiques du monde.

Henri Guédon est né le 22 mai 1944 à Fort de France (Martinique). i1 réside depuis 1964 à Paris où il mène parallèlement des activités de peintre, sculpteur et musicien.

En Martinique, il crée un groupe de six musiciens  »
La Contesta » avec Paul Rosine (vibraphone), Michel Pacquit (piano), Denis Danlin (batterie), Romul Pinel (conga) et enregistre chez DEB’S un album avec Alain Jean Marie et A. Condouant.

En 1965, Henri Guédon participe au premier concert « Jazz Fusion » au Chat qui Pêche avec Joe Maka, Adolphe Winkler et TonyScott, Maxcilla.

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Dans les années 70, il crée avec Daniel Barda le premier Big Band Jazz Caraibes. il lance ensuite le mot « Zouk » en 1972 en enregistrant pour CBS, produit par Jean Quennec, une réunion des meilleurs musiciens latino-antiilais, pour l’album « Cosmo-zouk » : Don Gonzalo, Fernandez, Nicole et Jacky Bernard, Claude Vamur, Michel Pacquit, etc .. Après un long séjour à New York, il revient à Paris et monte un Big Band Latin-Jazz Salsa avec des musiciens d’origines différentes: Glen Ferris, Tony Russo, Michel Pacquit,

Michel A1ibo, etc..

En 1980, il invite sur la scène de l’Olympia les stars de la musique Latine: Barry Rodgers, Alfredo de
la Fé, Eddie Martinez, Johnny Rodriguez Jr., Nicky Marrero, Andy Gonzalez, Ray Romero, Marion Riviera.

En 1982, il tenta d’autres expériences en formant un groupe expérimental de percussions avec de prestigieux musiciens: Bill Summer, Scott Roberts, John Olis Jr. Lucas Van de Merjick. L’instrumentorium était composé de 200 instruments afro-caraïbes et afro-asiatiques, mêlés aux divers instruments classiques occidentaux.

En 1983, il écrit L’Opéra Triangulaire, un oratorio-jazz avec un Orchestre symphonique, son Big Band et des choeurs, avec la collaboration de Philippe Langlais, Directeur de l’Orchestre du Havre.

En 1983 également, il reçoit le prix de l’Académie Charles Cros pour des contes musicaux écrits d’après la tradition profonde des Antilles.

En 1984, il renoue avec le Latin-Jazz avec un pupitre de trombonistes renommés: Georges Lewis, Sam Burtis, Yel Jorgën, el les percussionnistes Enrique Firpe, Martin Verdonk , le trompettiste Joe Riviera et un nouvel arrangeur Eric Calmés. Il enregistre AFRO-TEMPLE avec Arturo Sandoval et un live au Zurich Jazz Festival.

Entre 1984 et 1988, Henri Guédon effectue deux grandes tournées internationales: Hongrie, Italie, Belgique, Suisse, Ailemagne, Suède, Espagne, Malte, Algérie, Tunisie, Maroc, Israël, Autriche, Burkina-Faso, Etats-Unis (New-York), Canada (Montréal), Puerto Rico, Aruba, Martinique, Guadeloupe, etc …

En 1988, pour le Festival d’Avignon, il crée avec des musiciens de l’orchestre Provence Côte d’Azur et la chanteuse Carol Unpkin un poème symphonique: Hommage à Aimé Césaire.

En 1992, il crée
la Marseillaise en trois Continents, pour et en collaboration avec la ville de Bagneux.

En 1993, avec la collaboration de
la Ville de Courbevoie, il crée Nomadisme Musical aux Caraibes, suite de Mazurkas et diverses danses Caraibes avec la participation de l’ensemble instrumental « Parenthèses » avec la chanteuse Yoianda Hernandez el ie pianiste Georges Rabo!. Après un an d’interruption, il remonte son Latin Jazz Band avec les musiciens qui ont suivi l’évolution de sa carrière et prépare un nouvel album en hommage à Dizzy Giilespie, intitulé Latin BE BOP.

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