( 19 août, 1999 )

GUY DUROSIER-Décédé

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GUY DUROSIER

                  1931-1999

Guy  Durosier L’Homme Orchestre,créateur,Saxophoniste, O rganiste,Animateur,Chanteur, Compositeur,Arrangeur,Demeure l’une des toutes premières Vedettes de la Musique Haïtienne. (Surnommé à Juste titre  l’Ambassadeur de L’Arthaïtien il a semé de la bonne Musique un peu partout dans le monde. Né à Port-au-Prince,la Capitale,Guy Durosier commencé à exécuter L’àge de 14 ans.En 1947,il a commencé à jouer de la clarinette avec l’école de bande à Saint-Louis de Gonzagues L’école à Port-au-Prince.

Quelques années plus tard,il a commencé à jouer professionnellement quand i a capté l’attention de Issa Saieh,le Maître de l’orchestre le plus célèbre en Haïti.

Dans une carrière de plus de 50 ans de long,Durosier également joué du saxophone et composé la musique.comme la plupart des musiciens haïtiens,il a un style éclectique,allant de son big band à la musique cubaine des années 1950.son genre atteint même ceux qui a quitté  Haïti trop jeunes pour avoir connu sa première musique et ceux qui sont nés aux Etats-Unis à Haïti parents.son entre générations appel a été évidente lorsque Guy Durosier reçu une ovation debout après avoir effectué au lincoin center à juin 1998, à l’occasion une collecte de fonds pour l’haïtiano-américain  Alliance, un groupe communautaire basée à Brookly.les commentateurs dit Durosier outshone plus jeune et plus populaire haïtienne musiciens comme la chanteuse  Emeline Michel et le guitariste Beethova Oba.

Dans les années 1960 Durosier s’installe à paris et a été un artiste au club de jazz Mars, à jouer du saxophone,et a été au centre d’une croissance intellectuelle et artistique communauté haïtienne à Paris.Après Paris,Durosier vécu en Asie,puis a passé 15 ans au Canada avant se s’installer aux Etat-Unis il ya une décennie. il a écrit les évaluations et de nombreuses chansons, comme « Son nom est Michaelle » et « Ma Brunette »,est devenu visites.Toutefois,son image a souffert de son alliance étroite avec les dictateurs haïtien FrnÄ $ OIS (Papa Doc) Duvalier et son fils, Jean-Claude (Baby Doc) Duvalier,qui Régna de 1957 à 1986, date à laquelle les jeunes ont fui Duvalier à l’EXIL En France.En 1971,Durosier a donné un hommage particulier à l’aîné des funérailles de Duvalier. »Nous te remercie FranÄ $ ois  Duvalier pour avoir tant donné à nous)),chantait Durosier. »Vous êtes grand et beau et juste.là-haut dans l’ Vous ciel veillent sur notre patrie. » lors d’un entretien en Novembre avec le magazine Haitiens Aujourd’hui, Durosier dit que le chant à l’enterrement est une question de hasard. Quelques jours après Durosier a été invité à Haïti avec d’autres célébrités comme PelÄ ¤ et Muhammad Ali,il a Duvalier est Mort et il été invité à Chanter lors des Funérailles.Fonctionaires imposé le texte de sa Chanson,dit-il. »Aujourd’hui,jene Regrette rien)), at-il dit dans l’entrevue. »j’ai un souhait:Que mon héritage musical continuer à réhabiliter la musique haïtienne dans le monde.je voudrais laisser quelque chose de précieux. » Durosier est survécu par son épouse,Marianne,et quatre enfants.

Un mémorial se tiendra à Bothell demain. Un concert hommage à Durosier se  tiendra au Collège de Brooklyn à New Yort le Dimanche.Cet hommage Réunira des musiciens de son époque comme Joe Trouillot,Michel Pressoir, Egner Guinard et Raoul Guillaume

 Guy Durosier,un chanteur Polyvalent haïti et organiste EDITH PIAF Qui ont une fois appelé  » le souffle de vie en Haïti », est   décédé  Le 19- Août- 1999

à son domicile à Bothell,dans la banlieue de Seattle. il était de 68.la cause a été complications de CANCER PULMONAIRE,a dit que son fils Robert.

Par Garry PIERRE-PIERRE

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Un hommage à Guy Durosier

Le 18 août dernier, le monde musical haïtien a été durement frappé par la disparition de l’un de ses plus grands artistes. Nul n’ignore en effet que Guy Durosier est mort en sa résidence de Bothell, dans l’Etat de Washington, des suites d’un cancer dont il souffrait depuis quelques temps. Depuis lors, les plus grands hommages lui sont rendus de partout, et avec raison. Je n’ai pas du tout l’intention de reprendre ce qui a déjà été dit, mais simplement de lui rendre un hommage tout personnel à travers cette chronique.

Je n’ai pas connu M. Durosier personnellement. Cependant , il me semble que depuis que j’ai commencé à m’intéresser à la musique, il était toujours là. En effet, j’étais à peine né lorsqu’il a débuté sa carrière musicale. Je me souviens, ou plutôt nous nous souvenons très vivement des dimanches après-midi au Cinéma Paramount , au Rex Théâtre, au Magic Ciné, au Capitol, lorsque, avant les « épisodes », on pouvait écouter les classiques de Guy Durosier : Gabelus, Mon Capitaine, Ma Brune, Micaëlle, et tant d’autres. Tout cela pour dire que la musique de Guy Durosier transcende toutes les générations et ce, pour une raison bien simple : ses connaissances de la musique , ses talents de compositeur, d’arrangeur et de lyriciste sont si vastes que n’importe quel musicien devrait se faire un devoir d’écouter sa musique. Qu’il s’agisse de compositions datant des années 50 des années 70, 80 ou 90, Durosier démontre une habileté formidable. J’aimerais bien voir la musique de son orchestre, Ensemble du Riviera Hôtel, réédité sur disque compact. Influencé à l’époque par le saxophoniste américain Budd Johnson et le  » Big Band Sound « , les arrangements de Durosier feraient palir de nombreux musiciens d’aujourd’hui. Charles Dessalines, un de nos grands saxophonistes qui jouait à l’époque avec Durosier dit que le groupe voyageait très souvent vers la fin des années 50 en Amérique du Sud, en Europe et à travers la Caraïbe…

Lorsqu’il quitta Haïti pour aller s’installer au Canada en 1959, il poursuivit sa carrière musicale et ses voyages à travers le monde. Pendant cette période, il composa des morceaux mémorables, notamment  » Courrier d’Haïti, En Haïti, Michaëlle « . Le moment le plus controversé de sa carrière demeure cependant sa décision de retourner en Haïti sur l’invitation du dictateur Jean-Claude Duvalier. Décision malheureuse qui lui valut l’ostracisme d’une grande partie de ses admirateurs. Il ne parvint jamais à recouvrer la popularité perdue. Cependant, même pendant cette période, il continua à produire, faisant des arrangements pour le groupe Bossa Combo ainsi que d’autres. Je me souviens d’un arrangement du morceau  » Désirée  » qui met en relief l’étonnante dextérité de Durosier au saxophone, son instrument préféré disait-il. A l’écouter jouer au piano, à l’orgue, à la flûte ou au violon, il y a lieu de se demander s’il plaisante ou non. Qu’il joue l’un ou l’autre, il parait tout aussi confortable. A cette même époque également, il mit sur pied un magnifique orchestre qui se produisait au Casino d’Haïti. Il existe malheureusement très peu d’enregistrements de ce groupe.

Le dernier disque compact de Guy Durosier demeure, à mon avis, un dernier vibrant témoignage du talent de Guy Durosier le compositeur, l’arrangeur, l’instrumentiste. L’harmonie qui se dégage de ces arrangements est tout simplement exquise. De surcroît, Durosier est un musicien qui n’est pas du tout dépassé par le modernisme. Il suffit d’écouter par exemple « Minis Azaka » ou « Général Jean-Baptiste », versions des années 50 et les nouvelles interprétations de ces morceaux sur ce disque. Les arrangements sont superbes. La berceuse haïtienne « Dodo » atteste encore de la créativité de l’artiste.

Quelques jours avant de se produire à Washington dans un concert organisé par le talentueux chanteur Jean-Claude Eugène, je rencontrai un jeune homme et une jeune fille dans une épicerie haïtienne, achetant des billets pour un bal de Sweet Micky. Lorsque je leur demandai s’ils avaient l’intention d’aller voir Guy Durosier, ils affichèrent la plus grande ignorance : Qui est Guy Durosier? dirent-ils. Quelle tristesse !. Et le pire, c’est qu’il existe beaucoup de jeunes musiciens qui ignorent la musique de Guy Durosier, à leur grand détriment. Fort heureusement, Guy Durosier nous a laissé un volumineux héritage musical. Il a certainement commis une grande gaffe sur le plan personnel, mais sur le plan musical, il demeure un îcone de la musique haïtienne, dans toute l’acception du terme.

Serge Bellegarde
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