Edouard BENOIT-Décédé
Edouard BENOIT-Décédé
Edouard BENOIT
(1940-1997)
Saxophoniste (Soprano,Alto,Ténor Compositeur et arrangeur Baigné dans le rythme de la biguine guadeloupéenne et souvent devant la maison d’édition, «
la Case à Musique », située au 1bis, boulevard Armand Hanne à Pointe-à-Pitre, il discutait improvisation avec ses camarades d’écoles : Alain JEAN-MARIE (piano), Germain CÉCÉ (saxo alto), Tony FAISANT (guitare soliste), Gilbert COCO (guitare soliste) et Rony GENGOUL (batterie). Le but recherché par Edouard et ses amis était de donner à la biguine guadeloupéenne ses lettres de noblesse dans le monde musical à l’instar des Noirs de
la Nouvelle-Orléans avec le jazz.En 1954, ses débuts musicaux se firent dans les bals populaires avec son frère Elie. En 1956, il entre dans l’orchestre paternel, ce qui attire beaucoup les curieux, car il était petit de taille et le plus jeune saxophoniste ténor à jouer dans un orchestre.Au sein de l’orchestre « Espéranza », il évolue plus tard avec la chanteuse Manuella PIOCHE, Henri DEBS au piano.
Très vite, Edouard se fera connaître et apprécier des musiciens antillais par son style jazzy. Il a joué et enregistré avec les plus grands musiciens antillais : Alain JEAN-MARIE, Marius CULTIER, Emilien ANTILE, Robert MAVOUNZY, André CONDOUANT, Edouard MARIEPIN ou encore Raymond d’HUY. Devenu instituteur en 1960, il compléta son expérience de musicien par une réflexion sur l’initiation musicale à l’école.
Au théâtre municipal de Fort-de-France, il se produit avec Ralph TAMAR, Ckico GEHELMAN, le batteur NADERTHOM et bien d’autres.
Accompagnateur de Marius CULTIER dans ses principaux galas, du Palais des Congrès à l’Olympia, Temple du Music Hall parisien, Porte Maillot, en passant par l’espace Cardin et l’Alhambra de Bordeaux, où il fut l’une des vedettes d’un concours de jazz qui y était organisé.
De retour en Guadeloupe en 1976 après quelques années à St-Martin, avec Henri DEBS qui souhaite réaliser une version instrumentale d’une œuvre réalisée avec le concours de « Super Combo », « Top Compas », « Exile One » et de son propre combo, il enregistre un 33 tours, un grand disque pourrait-on dire, pour la richesse des improvisations d’Edouard. Cette même année Edouard devient le leader des « MAXEL’S » nouvelle formule. Il enregistre un 33 tours « Le retour de TOTO » avec Christian ZORA, Jean-Claude CORNELIE et en 1977, un autre 33 tours composé de sept morceaux dont « Merlo à l’Elysée » avec Auguste PIERROCHE.
Conseiller Pédagogique départemental en éducation musicale, il forme les enseignants à la musique et les aide à mettre en place des situations d’initiation musicale avec leurs élèves.
En 1990, il édite alors le livre « Musique populaire de
la Guadeloupe : de la biguine au zouk ».
Lors de ses différentes tournées en Guadeloupe avec Winy KAONNA, la chanteuse MOUNE DE RIVEL qui s’est consacrée très tôt à la chanson et à la musique antillaise, a toujours demandé à Edouard de l’accompagner lors de ses prestations.
En 1990, Edouard reçoit un diplôme de participation au concours du grand prix du Conseil Général. En 1992, l’Education Nationale lui attribue les Palmes Académiques. Une année plus tard, il lui est décerné un diplôme d’honneur RCI (Radio Caraïbes Internationale) à Fort-de-France.
En 1997, Edouard, l’un des saxophonistes piliers du jazz guadeloupéen, décède des suites d’une longue maladie. Du jeudi 16 au vendredi 17 janvier 1997, au Palais de
la Mutualité de Pointe-à-Pitre, au cours d’une veillée toute en musique, nombreux étaient ses admirateurs qui ont défilé devant le cercueil posé humblement dans cette salle qui a pris l’habitude d’accueillir les plus grands, avant leur dernier voyage.
Guadeloupe, Famille Benoit
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Edouard Benoit joue Henri DEBS
Avec le concours de SUPER COMBO, de top compas, D’EXIL l, de J-P. MENGEON de son propre combo, HENRI DEBS avait réalisé un enregistrement pour le chant. Mais, sous la pression de la clientèle des discophiles, il lui fallait réaliser une version instrumentale de son oeuvre. Pourquoi pas au moyen de cette première bande? Et par qui le faire exécuter, sinon par EDOUARD BENOIT?
Mains écartées, paumes largement ouvertes, offertes, HENRI DEBS sourit: tour d’horizon effectué, il n’existe pas de meilleur exécutant de la pointe-des-châteaux à Fort de France. Ce n’est pas seulement parce qu’ils sont très amis, et HENRI tient à le préciser: certes, j’attache énormément de prix a l’amitié. Et que tout le monde sait qu’EDOUARD et moi avons joué dans les mêmes formations … Mais c’est parce que j’admire les qualités des solos d’EDOUARD, et que, du reste, nul ne peut rester insensible à son jeu, tant il y a de chaleur et de rythme dans ses phrasées, que je lui ai demandé de faire ce disque.
En effet, il ne peut être question de passe-droit. Que l’on se sou¬vienne … La dernière collaboration, pareillement gravée sur la cire, HENRI DEBS – EDOUARD BENOIT remonte à l’heure des » KOMBASS » il ya 46 ans. Beaucoup voudront le copier, certains pourraient y parve¬nir, mais il faudrait qu’ils commencent par travailler leur technique! … Les gammes, Messieurs! Le DON n’est pas tout. Les plus grands le savent. EDOUARD BENOIT est un grand.
EDOUARD BENOIT JOUE HENRI DEBS, un grand disque. Pour le » FEELING « , la richesse des improvisations d’EDOUARD aux saxo Alto et Tenor, ce disque retiendra l’attention des plus difficiles. Et HENRI le sait si bien qu’il avoue: » Je suis heureux de pouvoir offrir aux mélomanes un tel CD de la musique Guadeloupéenne.
Deux ans avant qu’il ne nous quitte, Edouard m’avait demandé de rééditer l’Album Edouard Benoit joue Henri Debs. Je n’avais pas donné suite à sa demande, probablement parce que les circonstances ne s’y prêtaient pas.
Dix ans après, je crois venu l’instant de faire revivre l’Artiste à travers son Art. Le nouveau public découvrira ces morceaux qui n’ont pas pris une ride. Aux 10 titres de l’album original, j’ai ajouté des oeuvres dans lesquelles on reconnaitra l’artiste alors que les dites oeuvres n’avaient pas été enregistré a son nom.
Edouard nous a fait le plaisir d’être le premier à introduire des accents de Jazz dans les improvisations de
la Biguine, heureux mariage entre l’Amérique et
la Guadeloupe.
Bienvenue à la renaissance de ce CD qui perpétue le souvenir d’un merveilleux musicien
H.DEBS
Edouard Benoît
Fils de Stéphane Benoît Coiffeur de son état, et Musicien par amour,Edouard Benoît a voulu mettre en évidence le proverbe « Tel père tel fils » en suivant les traces de son Père.il a choisi le saxophone Ténor comme fidèle compagnon de route,C’est ainsi que jeune écolier,il rencontrait souvent à la sortie des classe quelques amis tels que Fred Fanfant, Germain Cece,Gaby Moustache,Serge Christophe, Soprane,etc.,, devant la case à Musique à Pointe-à-Pitre et discutaient musique Latino Américaine en commentant les Solos des Grands de la musique Américaine. En écoutant leurs discussions,on pouvait déjà déduire que ces jeunes mordus de perfection avaient un but,qu’il fallait atteindre à tous prix.il faut dire que dans le groupe Eduard Benoît était le plus petit,de Taille,et on ne se figurait pas qu’il avait ce don musical héritage de son père Stéphane Benoît.le passage en Guadeloupe de Robert Mavounzy a été bénéfique à ces jeunes qui,le matin vers 10 heures,,attendaient le réveil de ce musicien de renommée mondial,afin de s’instruire sur la façon de régler leurs becs de saxophone et connaître les thèmes d’improvisation de Jazz .ce qui leur était donné avec beaucoup de gentillesse .et d’ailleurs,ils en parlaient tout le temps. Mais Eduard Benoît a voulu faire son chemin et est devenu le meilleur saxophoniste Ténor alliant Biguine et Jazz de
la Guadeloupe .tes transitions se faisaient si facilement qu’on était bercé par un rythme si prenant,que l’auditeur ne pouvait s’empêcher de murmurer « c’est du Benoît ».
Marcel Mavounzy
Mano Radio Caraïbes
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