DALIDA-Décédée
DALIDA-Décédée
Biographie de DALIDA
Artiste, Chanteuse et Musicienne (égyptienne)
Née le 17 janvier 1933
Décédée le 03 mai 1987 (à l’âge de 54 ans)
Dalida, de son vrai nom Yolanda Gigliotti, est née au Caire le 17 janvier 1933. Issue d’une famille italienne immigrée en Egypte au début du siècle, elle est la seule fille parmi deux frères, Orlando son aîné et Bruno, le cadet. Leur père, Pietro est violoniste à l’opéra et leur mère, Giuseppina s’occupe de la maisonnée, installée dans le quartier de Choubra, où arabes et occidentaux cohabitent en bonne entente. La petite Yolanda subit dès l’âge de quatre ans sa seconde intervention ophtalmique. Ses yeux se sont infectés quand elle avait à peine dix mois. Très marquée par ces problèmes, elle se considérera longtemps comme un « vilain petit canard » car elle sera obligée de porter des lunettes. A l’âge de treize ans, uniquement par coquetterie, elle les jette par la fenêtre et voit ainsi son environnement complètement flou.
Elle a une enfance et une adolescence tout à fait ordinaire pour une jeune fille de la petite bourgeoisie immigrée. Elle va à l’école catholique tenue par des religieuses, se promène avec ses camarades dans le quartier et participe aux représentations théâtrales scolaires où elle semble avoir un certain don. Adolescente, elle se destine à une carrière de secrétaire. Elle subit à nouveau une intervention ophtalmique. Elle se rend compte que les regards ont changé à son égard. Elle ressemble maintenant à une vraie femme. En 51, elle se présente en douce à un concours de beauté. Après publication de photos en maillot de bain, c’est le scandale dans la famille. Puis le calme revient, laissant à tous le sentiment que ce n’était qu’un moment d’égarement.
En fait, c’est le vrai déclic pour celle qui est fascinée par les actrices américaines, leur beauté et le monde dans lequel elles vivent. Dalida commence à travailler. La seconde entreprise dans laquelle elle travaille n’est autre qu’une maison de couture, Donna. Là, elle apprend le métier de mannequin. En 54, elle se présente au concours de Miss Egypte, et gagne le premier prix. Elle est engagée comme actrice, sorte de vamp brune à l’oil de braise, pour tourner dans des films au Caire, le Hollywood de l’Orient. Elle est repérée par un réalisateur français du nom de Marc de Gastyne. Yolanda devenue Dalida, rêve de Paris. Malgré les réticences de sa famille, le jour de Noël 54, elle décolle pour la capitale française.
En fait, elle se retrouve vraiment seule dans cette grande ville froide. Elle est obligée de se débrouiller avec de faibles moyens. Les temps sont difficiles. Elle commence pourtant à prendre des cours de chant. Son professeur est tyrannique mais efficace. Il l’envoie faire un essai dans un cabaret des Champs-Elysées. Elle y fait ses premiers pas de chanteuse. Elle roule les « r » mais fait preuve déjà d’un grand professionnalisme. Elle est ensuite embauchée à la Villa d’Este, autre club légèrement plus huppé que le précédent. Elle y est présentée comme la « Révélation de la chanson française ».
Bruno Coquatrix qui vient de racheter un vieux cinéma parisien, l’Olympia, anime une émission de variété, « Numéros un de demain » sur la station de radio, Europe 1. Dalida est invitée et elle choisit d’interpréter « Etrangère au Paradis ». A cette occasion, elle rencontre deux hommes qui chacun dans leur domaine ont des ambitions bien affirmées : Lucien Morisse, directeur artistique d’Europe 1, et Eddy Barclay, éditeur de disques. Ils sont décidés à trouver la perle qui leur permettra de lancer leurs entreprises respectives. Dalida semble être l’artiste qu’il leur faut.
Elle enregistre son premier 45 tours chez Barclay, « Madonna », sur les conseils avisés de Lucien Morisse en 55. En fait c’est avec « Bambino » que Dalida va vraiment s’imposer. Le nouveau 45 tours est matraqué toute la journée sur les ondes d’Europe 1, opération pilotée par Lucien Morisse. C’est un immense succès. 1956 est pour Dalida l’année de tous les succès. Elle fait ses premiers pas à l’Olympia en vedette américaine de Charles Aznavour. « Bambino » la propulse et le public l’accueille avec enthousiasme. Il en redemande. C’est chose faite en septembre où on frise l’émeute à l’entrée. Dalida fait désormais les couvertures des magazines. Le 17 septembre 57, elle reçoit son disque d’or pour le 300.000ème exemplaire de « Bambino ».
Lucien Morisse est devenu plus qu’un pygmalion pour la jeune chanteuse. Une idylle est né entre eux qui n’est pas toujours évidente à assumer car le directeur artistique d’Europe 1 est déjà marié. Il envisage sérieusement de divorcer car leur liaison est mal perçue. Pour Noël 57, Dalida enregistre la chanson qui est son deuxième succès important, « Gondolier ». En 58, elle reçoit l’Oscar de Radio Monte-Carlo, qu’elle garde sept ans de suite. Puis, elle part en tournée. Elle passe ensuite à Bobino où elle triomphe avec, entre autres, dix chansons classées dans les hit-parades. L’année suivante, elle commence une tournée dans le pays de ses grands-parents, l’Italie. Elle y connaît un grand succès qui va bientôt s’étendre à toute l’Europe.
Après un faux départ pour les Etats-Unis où certains la voyaient déjà en haut de l’affiche, elle retourne en triomphatrice au Caire, sa ville natale. Elle est fastueusement reçue. La presse l’encense et la surnomme « la voix du siècle ». Elle retrouve sa famille, mais les choses ont changé depuis son départ. De retour en France, elle rejoint Lucien Morisse à Paris qui continue à lui faire enregistrer des succès. La relation qu’ils entretiennent en dehors de leur vie professionnelle est difficile à comprendre pour l’extérieur, car il semble qu’elle se soit usée avec le temps. Le mariage tant attendu, tarde à se faire. Le 8 avril 61, après de nombreuses tergiversations, ils se marient à Paris.
Elle fait venir sa famille dans la capitale française puis part en tournée tout de suite après le mariage. A cette occasion, elle rencontre Jean Sobieski lors d’une escale à Cannes. Elle tombe amoureuse de lui. Un bras de fer va alors commencer entre elle et Lucien Morisse. Malgré sa dette artistique envers lui, elle désire retrouver sa liberté, ce qui est difficile à accepter pour le nouveau marié. Il finira par s’y faire. Malgré sa nouvelle passion, Dalida n’oublie pas sa carrière. La vague yéyé débarque en France. En décembre 61, elle passe à l’Olympia pour la première fois en vedette. La première partie s’appelle Richard Anthony. Les jeux sont loin d’être faits car Dalida ne fait plus office de jeune première dans le monde du showbiz. C’est pourtant un triomphe. Cela réconforte la chanteuse et ses fans. Elle se produit durant un mois dans la salle qui accueille plus de deux mille spectateurs par soir. Puis elle part en tournée, notamment à Hong Kong et au Vietnam, où elle est une véritable idole.
L’été 62, Dalida chante « Petit Gonzalez » et obtient à nouveau le succès qui la suit depuis longtemps. Elle touche avec cette chanson gaie et rapide un public plus jeune. A cette époque, elle achète sa fameuse maison de Montmartre. La maison qui ressemble au château de la Belle au Bois dormant est en fait perché sur un des quartiers les plus célèbres de Paris. Elle y demeurera jusqu’à la fin de sa vie. Après le divorce avec Lucien Morisse, son emménagement dans sa nouvelle maison, Dalida finit par rompre avec Jean Sobieski. Elle prend un peu de recul. Elle se métamorphose, devient plus sophistiquée et continue son travail d’autodidacte en lisant toujours plus. En août 64, elle achève sa transformation en devenant blonde. Le changement de couleur peut paraître anodin, pourtant il reflète un changement psychologique.
Le 3 septembre, elle reprend l’Olympia en toute confiance cette fois-ci. Elle est de fait, la chanteuse préférée des français, ayant survécu à la vague yéyé et toujours présente dans le milieu de la variété européenne. En 65, elle chante « La danse de Zorba » sur la musique de Théodorakis qui composa la bande originale du film « Zorba le Grec ». Nouveau succès. Mais elle rêve de mariage et aucun prétendant ne se profile à l’horizon. La chanson lui prend tout son temps, entre galas et enregistrement de disques. Fin 66, son jeune frère Bruno, venu la rejoindre depuis quelques années à Paris, et qui pour les besoins de sa carrière a pris le nom de son frère aîné, Orlando, prend en main la carrière de sa sour. Rosy, leur cousine est devenue la secrétaire de la chanteuse. Tout se passe en famille.
En octobre 66, la maison de disques italienne RCA lui présente un jeune auteur-compositeur plein de talent Luigi Tenco. Ce jeune homme fougueux et contestataire fait forte impression à Dalida. Pour une nouvelle campagne italienne, le label décide de présenter la chanteuse au Festival de San Remo. Luigi se charge d’écrire la chanson. De nombreuses rencontres ont lieu entre les deux artistes. Une réelle passion naît entre eux. Ils décident de se présenter à San Remo tous les deux pour, en fait, la même chanson lors du gala du Festival en janvier 67 : « Ciao Amore ». La pression est forte car Dalida est une star en Italie et Luigi Tenco un jeune débutant. A cette occasion, ils annoncent à leur proche leur mariage prévu en avril. Malheureusement, la soirée tourne à la tragédie. Luigi Tenco, extrêmement angoissé, et sous l’effet de l’alcool et de tranquillisants, ne supporte pas que le prix échappe à l’un et à l’autre. Il fustige les membres du jury et dénonce la mainmise de l’argent sur le festival. Dégoûté et incompris, il se suicide dans la chambre de son hôtel. Dalida est anéantie. Quelques mois plus tard, désespérée, elle tente à son tour de se suicider à l’aide de barbituriques.
Cet épisode malheureux augure en fait, une nouvelle ère dans la carrière de Dalida. La voilà presque introvertie cherchant l’apaisement mais pourtant décidée à reprendre les choses en main. C’est le début de la période « Madone » en robe longue blanche. Durant l’été, plus ou moins rétablie, elle se produit pour quelques dates dans toute la France. La dévotion du public semble éternelle pour « Sainte Dalida », comme la surnomme la presse.
Le temps de « Bambino » est révolu. Elle lit maintenant beaucoup, s’intéresse à la philosophie, se passionne pour Freud et s’initie au yoga. L’élévation de l’âme est désormais sa seule raison de vivre. Mais sa carrière continue : elle retourne en Italie pour participer à une célèbre émission de télévision, et le 5 octobre, remonte sur la scène de l’Olympia. La renaissance passe par là et c’est une nouvelle fois un triomphe. Au printemps 68, elle repart en tournée à l’étranger. En Italie, elle reçoit le grand prix de la chanson, « Canzonissima ».
Toujours à la recherche d’elle-même, Dalida entreprend plusieurs voyages en Inde pour suivre les enseignements d’un sage. En même temps, elle commence une analyse selon la méthode de Jung. Tout cela semble l’éloigner de la chanson qu’elle n’oublie pourtant pas. En août 70, au cours d’une tournée avec Jacques Dutronc, elle retrouve le succès populaire avec « Darladiladada ». A l’automne, elle rencontre Léo Ferré lors d’une émission de télévision. Dès son retour à Paris, elle enregistre « Avec le temps » qu’elle tend à populariser. Elle ne veut plus chanter que des chansons qui ont à ses yeux un intérêt, et une dimension poétique. Bruno Coquatrix, patron de l’Olympia ne croit pas dans ce nouveau répertoire. Devant son hésitation à lui trouver une date, Dalida décide de louer elle-même la salle, pendant trois semaines fin 71. Son pygmalion, Lucien Morisse n’est plus là pour la soutenir, il s’est en effet suicidé en septembre 70. Dalida doute énormément en entrant sur scène. Mais le succès est total, une fois de plus.
Elle semble à partir de 1972, avoir acquis une certaine sérénité. Son entourage et ses fans peuvent le constater. Elle enregistre avec son ami de toujours, Alain Delon le fameux duo « Parole Parole » (adaptation d’une chanson italienne), qui sort début 73. Cela devient en quelques semaines, le n°1 des hit-parades de France et du Japon, où l’acteur est une star. Le début des années 70 constitue une période faste professionnellement. Elle semble en cela, être aidée par son nouveau compagnon, chevalier servant à la personnalité un peu floue, mais très dévoué à la chanteuse. Richard Chanfray, qui se fait appeler le Comte Sain-Germain est sans doute un peu mythomane mais elle l’accepte tel qu’il est. Il lui redonne le goût de vivre. Elle entre maintenant dans la phase « star hollywoodienne » où sa féminité est mise en avant. Richard Chanfray est pour quelque chose dans le fait que la spiritualité tellement recherchée durant une certaine époque, soit quelque peu mise de côté.
Pascal Sevran, jeune auteur de chansons, lui propose en 73 une chanson qu’elle accepte avec réticence. A la fin de l’année, elle enregistre « Il venait d’avoir 18 ans ». Le titre devient n°1 dans neuf pays dont l’Allemagne, où elle vend 3,5 millions d’exemplaires. Le 15 janvier 74, elle remonte sur la scène de l’Olympia et présente à la fin du tour de chant une nouvelle chanson « Gigi l’Amoroso ». Elle dure 7mn30, est à la fois chantée et parlée et contient de nombreux chours. Ce titre reste le plus grand succès mondial de Dalida, numéro un dans douze pays
Elle part ensuite pour une grande tournée au Japon. Fin 74, elle part pour le Québec. Quelques mois plus tard, elle y retourne, avant d’aller en Allemagne. En février 75, elle reçoit le prix de l’Académie du disque français. Elle enregistre ensuite une reprise de Rina Ketty qu’elle écoutait déjà en Egypte en 38 « J’attendrai ». Nouveau grand succès. Dalida sort l’année suivante, un album entier de reprise comme « La vie en rose ». Ce répertoire convient bien à la chanteuse qui redonne de nouvelles couleurs à ces titres typiquement français.
Les années 70 voient le développement des émissions de télévision consacrées à la variété. Elle en profite largement car elle y est souvent invitée aussi bien en France qu’à l’étranger. Elle entretient ainsi à moindre frais, sa popularité. Dans les pays arabes, Dalida est fortement appréciée. On la sait originaire du Caire en Egypte. Cela renforce les liens que le public peut entretenir avec elle. Son retour dans les années 70, en Egypte et ses voyages au Liban, lui donne l’idée de chanter en arabe. Elle reprend en 78, une chanson du folklore égyptien « Salma Ya Salama ». Le lancement se fait en France et au Moyen-Orient. Le succès est vertigineux. Elle l’enregistre finalement en sept langues.
La même année, Dalida change de maison de disques : de Sonopress, elle passe chez Carrère. Le passage se fait avec succès car elle enregistre à ce moment-là « Génération 78″, sorte de medley à la sauce disco, très en vogue à cette période. La chanteuse n’abandonne pas la partie, elle est toujours présente dans ce métier si exigeant et montre une certaine ténacité à vouloir rester une star. Les américains adorent ce genre d’artiste, si glamour et professionnelle en même temps. Ils la contactent pour un show à New York. C’est ainsi que le 29 novembre 78, elle monte sur la scène du Carnegie Hall. La salle est déchaînée. Dalida inaugure une nouvelle chanson que le public adore immédiatement « Lambeth Walk », sorte de rengaine des années 20. La presse locale l’encense. Dalida savoure son succès américain.
De retour en France, elle continue sa carrière discographique. Durant l’été 79, son nouveau tube s’appelle « Monday Thuesday ». Dalida surfe sur la vague disco avec aisance, s’accaparant une fois de plus une mode qui n’est pas vraiment de sa génération. En juin, elle retourne en Egypte pour chanter. C’est la première fois qu’elle va chanter en égyptien. Elle a d’ailleurs sorti un second titre en arabe « Helwa Ya Baladi » qui eut le même succès que le précédent. Son voyage est très attendu, le public est présent et Anouar El Sadate, le président égyptien reçoit la chanteuse à cette occasion. Elle est très impressionnée. Elle part ensuite pour une tournée dans les Emirats puis rentre en France.
Le début des années 80 démarre par un feu d’artifice. Dalida, alors au faîte de sa gloire, se produit au Palais des Sports à Paris du 5 au 20 janvier 80 pour un show à l’américaine, avec douze changements de costumes en strass et plumes. La star est entourée de onze danseurs et de treize musiciens. Une véritable chorégraphie comme à Broadway, a été imaginée pour ce spectacle grandiose de plus de deux heures. Les dix-huit représentations font salle comble. Elle part ensuite pour une tournée triomphale jusqu’à l’automne.
Après sa rupture douloureuse avec le Comte Saint-Germain, Dalida comme toujours, se lance dans un travail acharné pour oublier sa vie privée chaotique, où elle finit toujours par se retrouver seule. Elle représente le spectacle du Palais des Sports à l’Olympia en mars 81. Pour la première, on lui remet un disque de diamant pour 80 millions de disques vendus dans le monde, cinquante-cinq disques d’or interprétés en sept langues et l’ensemble de sa carrière. Puis infatigable et professionnelle, elle repart en tournée.
Les deux années qui suivent sont marquées par sa prise de position en faveur du nouveau président de la République française, François Mitterrand. Son engagement plus amical que politique lui vaut des critiques qui la desservent professionnellement. Une campagne de presse est même déclenchée et début 82, elle décide de prendre du recul. Elle part durant un an environ pour un long tour du monde. En avril 83, elle revient et enregistre un nouvel album sur lequel on trouve des chansons comme « Mourir sur scène » et « Lucas ». La cabale contre elle est terminée et pourtant elle se sent trahie par ce pays d’adoption qui l’a vu s’épanouir. Le 20 juillet de la même année, un nouveau coup va déstabiliser la chanteuse. Richard Chanfray se suicide à Saint-Tropez dans le sud de la France. Dalida est très affectée par la mort de son ancien compagnon, son enthousiasme professionnel en est altéré. Son entourage remarque sa baisse de tonus. Elle a des trous de mémoire et perd confiance en elle.
En 84, elle repart tout de même en tournée, réclamée par ses fans qui considèrent qu’elle se fait trop rare. Puis elle va en Arabie Saoudite pour une série de récitals. En 85, elle subit deux opérations ophtalmiques qui lui rappellent de très mauvais souvenirs. En 86, sa carrière prend un tournant assez inattendu : bien qu’elle ait déjà joué au cinéma, aucun grand rôle ne lui a été proposé jusqu’au jour où Youssef Chahine, grand metteur en scène égyptien décide que Dalida sera l’interprète de son nouveau film, adaptation d’un roman de l’écrivain Andrée Chédid, le « Sixième jour ». Elle joue le rôle d’une jeune grand- mère. Le tournage est difficile mais toujours aussi « pro », Dalida est très assidue. Cela lui tient à cour. D’ailleurs, sa carrière de chanteuse commence à la lasser. Le besoin de chanter a presque disparu. Les critiques de cinéma saluent à la sortie du film, la naissance d’une grande actrice dramatique. Cela conforte Dalida dans l’idée que les choses peuvent et doivent changer.
Dans sa vie privée, pourtant, rien ne change vraiment. Elle a en effet, une liaison secrète avec un médecin, qui se finit assez mal. Dépressive, Dalida a du mal à remonter la pente. Elle ne supporte plus la souffrance morale et met fin à ses jours le 3 mai 87. Véritable chanteuse populaire, celle qui déclarait « le public a pour moi le visage de l’amour », et que les drames intimes ont fini par détruire, a laissé une image de diva que personne ne peut contester. Aujourd’hui, une place à Montmartre, quartier qu’elle aimait tant, porte son nom.
Mano Radio Caraïbes
http://www.manoradiocaraibes.com
http://manoretro.unblog.fr/
http://emission.unblog.fr/
martel.loutoby@orange.fr
http://fr-fr.facebook.com/
http://martelkapale.unblog.fr/
Portable:0696919145
Portable:0696840553
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.