Yul BRYNNER-Décédé
Yul BRYNNER-Décédé
Yul BRYNNER
Biographie de Yul BRYNNER :
Yul Brynner (né le 11 juillet 1920 à Vladivostok (ou à l’île Sakhaline) et décédé le 10 octobre 1985 à New York) était un acteur américain d’origine suisse, mongole et russe.
Biographie
De son vrai nom Juli Borisovitch Bryner (en russe Юлий Борисович Бриннер), Yul Brynner est né le 11 juillet 1920 à Vladivostok (Peut-être le 7 juillet 1915 à l’île Sakhaline selon certaines biographies), en Russie. Il est le fils de Boris Bryner, un ingénieur suisse, et de Marousia Blagоvidova, fille d’un médecin russe de confession juive, ayant également des origines bouriates. Ses parents l’ont prénommé Juli en l’honneur de son grand-père paternel, Jules Bryner.
En 1927, lorsque Boris Bryner quitte le domicile conjugal et abandonne sa famille, Marousia emmène ses enfants Yul et Vera à Harbin, en Chine, où ils fréquentent une école tenue par une YMCA. Puis, en 1934, tous les trois s’installent à Paris. Pour gagner sa vie, Yul Brynner joue de la guitare dans des nightclubs. Il rencontre des intellectuels tels que Jean Cocteau et devient apprenti au Théâtre des Mathurins. Puis, il travaille comme trapéziste au Cirque d’Hiver. Une grave chute de trapèze lui cause une quarantaine de fractures, et il doit abandonner le cirque. Il devient machiniste dans la troupe de Sacha Pitoeff.
Dès 1941, il part pour les États-Unis afin d’étudier le théâtre avec Michael Tchekhov. Il commence alors à se produire à Broadway sous le nom de Youl Bryner. Il fait ses débuts au cinéma en 1949 dans La Brigade des stupéfiants. À partir de 1951, il se rend célèbre en interprétant le Roi de Siam Mongkut dans la comédie musicale de Richard Rogers et Oscar Hammerstein II Le Roi et Moi. Pour ce rôle, il reçut en 1952 le Tony Award du meilleur acteur de comédie musicale dans un second rôle. Il joua 4 525 fois au théâtre le Roi de Siam, rôle pour lequel il se rasa le crâne ; cette comédie musicale fut transposée au cinéma en 1956 par Walter Lang, l’acteur y reprenant le même rôle. Pour cette prestation, celui qui se fait désormais connaître sous le nom de Yul Brynner remporte l’Oscar du meilleur acteur.
Yul Brynner eut quatre épouses et cinq enfants. En 1944, il épouse Virginia Gilmore (une actrice), avec laquelle il a un fils, Yul Jr., né en 1946. Au début des années 1950, il entretient une relation amoureuse avec Marlène Dietrich. Il divorce en 1960 pour se marier la même année avec Doris Kleiner (un mannequin chilien) qui lui donne une fille, Victoria, née en 1962. Après un divorce en 1967, il épouse Jacqueline Thion de La Chaume (veuve de Croisset), une Française avec laquelle il adopte deux filles nées au Viêt Nam, Mia, née en 1974, et Melody, née en 1975. Il divorce en 1981 et épouse en 1983 Kathy Lee (une danseuse), avec laquelle il reste jusqu’à son décès. Il a également un enfant né hors mariage, Lark, né en 1958 et élevé par sa mère.
Au milieu des années 1980, Yul Brynner apprend qu’il est atteint d’un cancer du poumon dû à sa consommation excessive de tabac (cinq paquets par jour). Il décide alors de tourner dans un spot publicitaire très poignant contre les risques du tabac : spot qui ne sera diffusé qu’après sa mort. Il décède le 10 octobre 1985 à New York, à l’âge de soixante-cinq (ou soixante-dix) ans. Ses cendres reposent dans le cimetière du monastère copte orthodoxe de Saint-Michel-de-Bois-Aubry, au hameau de Bois-Aubry sur la commune de Luzé en Touraine.
Très mystérieux sur ses origines, il a rendu son existence encore plus exotique qu’elle ne l’a été. Il a souvent prétendu s’appeler Taidje Khan, être mi-japonais, mi-suisse, et être né sur l’île de Sakhaline en 1920. Parfois il prétendait être originaire d’une famille gitane de l’ile de Sakhaline. En France durant les années 1930, on pouvait d’ailleurs l’entendre jouer des morceaux tziganes. Au moment de sa mort, on ignorait la vérité, elle ne sera dévoilée que des années plus tard par son fils Yul « Rock » Brynner II. Aujourd’hui encore, son année de naissance est sujet à débat.
Parfaitement francophone il se doublait généralement lui-même dans les versions francophones de ses films. Toutefois, c’est Georges Aminel (également la voix de Dark Vador) qui lui prêtait sa voix lorsqu’il ne se doublait pas lui même. Enfin, Yul Brynner était le parrain de l’écrivain Nathalie Rheims et de l’actrice Charlotte Gainsbourg.
Filmographie
Années 1940/50
1949 : La Brigade des stupéfiants (Port of New York) de László Benedek
1956 : Le Roi et Moi (The King and I) de Walter Lang : Le Roi
1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille : Ramsès II
1956 : Anastasia (Anastasia) d’Anatole Litvak : Général Sergueï Pavlovitch Bounine
1958 : Les Frères Karamazov (The Brothers Karamazov) de Richard Brooks : Dmitri Karamazov
1958 : Les Boucaniers (The Buccaneer) d’Anthony Quinn : Jean Lafitte
1959 : Le Voyage (The Journey) d’Anatole Litvak
1959 : Le Bruit et la Fureur (The Sound and the Fury) de Martin Ritt : Jason Compson
1959 : Salomon et la Reine de Saba (Solomon and Sheba) de King Vidor : Le roi Salomon
1959 : Le Testament d’Orphée de Jean Cocteau : L’huissier
Années 1960
1960 : Chérie, recommençons (Once more, with feeling) de Stanley Donen
1960 : Un Cadeau pour le Patron (Surprise Package) de Stanley Donen
1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges : Chris Adams
1962 : Les Fuyards de Zahrain (Escape from Zahrain) de Ronald Neame
1962 : Tarass Bulba (Taras Bulba) de J. Lee Thompson : Tarass Bulba
1963 : Les Rois du soleil (Kings of the Sun) de J. Lee Thompson : Chef Aigle Noir
1964 : Les Trois soldats de l’aventure (Flight from Ashiya) de Michael Anderson : Sgt.Mike Takashima
1964 : Le Mercenaire de Minuit (Invitation to a Gunfighter) de Richard Wilson
1965 : Morituri (Morituri) de Bernhard Wicki : Le Capitaine Muller
1966 : L’Ombre d’un géant (Cast a Giant Shadow) de Melville Shavelson : Asker Gonen
1966 : Opération opium (The Poppies Are Also Flowers) de Terence Young : Le Colonel Salem
1966 : Le Retour des sept (Return of the Maginificent Seven) de Burt Kennedy : Chris Adams
1966 : La Fantastique histoire vraie d’Eddie Chapman (Triple Cross) de Terence Young : Baron von Grunen
1967 : La Griffe (The Double Man) de Franklin J. Schaffner
1967 : Les Turbans rouges (The Long Duel) de Ken Annakin
1968 : Pancho Villa (Villa Rides) de Buzz Kulik
1969 : Le Gang de l’Oiseau d’Or (The File of the Golden Goose) de Sam Wanamaker
1969 : La Bataille de la Neretva (The Battle of Neretva) de Veljko Bulajic : Ivan Vlado
1969 : La Folle de Chaillot (The Madwoman of Chaillot) de Bryan Forbes : Le Président
Années 1970 [modifier]
1971 : Adios Sabata (Film 2) (Adios Sabata) de Gianfranco Parolini : Sabata/Indio Black
1971 : Le Phare du bout du monde (The Light at the Edge of the World) de Kevin Billington : Kongre
1971 : Le Roman d’un voleur de chevaux (Romance at Horsethief) d’Abraham Polonsky : Le Capitaine Stoloff
1971 : Catlow (Catlow) de Sam Wanamaker : Géd Catlow
1972 : Les Poulets (Fuzz) de Richard A. Colla : Le sourd
1973 : Le Serpent (The Serpent) de Henri Verneuil : Vlassov
1973 : Mondwest (Westworld) de Michael Crichton : Le Cowboy-robot
1975 : New York ne répond plus (The Ultimate Warrior) de Robert Clouse
1976 : L’Ombre d’un tueur (Con la rabbia agli occhi) d’Antonio Margheriti
1976 : Les Rescapés du futur (Futureworld) de Richard T. Heffron : Le bandit armé
Publications
Il a publié deux ouvrages de photographie, sa grande passion, pour laquelle il était très doué. Il était également chanteur et guitariste. Il publia également deux livres : Bring forth the children : A journey to the forgotten people of Europe and the Middle East en 1960 et The Yul Brynner Cookbook : Food Fit for the King and You, un livre de cuisine, en 1983.
Hommages
Il possède une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, au 6162 Hollywood Boulevard. Sa maison d’enfance de Vladivostok est aujourd’hui un musée qui lui est dédié. Ses cendres furent déposées en France, dans le cimetière privé de l’Abbaye royale Saint-Michel de Bois-Aubry en Indre et Loire.
Musique
Les Bérurier Noir lui rendent hommage dans leur chanson Salut à toi :
« Salut à toutes les mères qui gueulent, Salut aussi à Yul Brynner. »
Serge Gainsbourg également dans la chanson Relax Baby Be Cool sur l’album Aux Armes Etc. (1979) :
« Bientôt désertée la boule, comme le crâne de Yul Brynner. »
Le groupe de punk-rock The Toy Dolls a écrit un morceau humoristique intitulé Yul Brynner dans lequel le groupe affirme que « Yul Brynner was a skinhead » (« Yul Brynner était un skinhead) ».
Un des personnages principaux du film Rasta Rockett s’appelle Yul Brinner. Il a aussi le crâne rasé.
Dans « One Night In Bangkok » de Murray Head on fait référence à The creme de la creme of the chess world in a show with everything but Yul Brynner.
C’était un grand fan du chanteur Michael Jackson ; en 1984, lors des American Music Awards, il a tenu à lui témoigner toute son admiration depuis son domicile, le message était alors projeté sur grand écran à l’auditoire.
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