( 24 mars, 1974 )

Robert Mavounzy -Décédé

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Robert Mavounzy

Robert Mavounzy naquit à Colon ( République de Panama) le 2 Avril 1917

Il est décédé le 24 -Mars-1974 à L’hôpital Henri Mondor à Créteil-( Père de deux enfants : Marie et Jacky, Robert Mavounzy est enterré au cimetière de Saint-Ouen …

Il jouait du saxophone alto, ténor et soprano. Robert Mavounzy naquit à Colon ( République de Panama) le 2 Avril 1917 -de père et de mère guadeloupéens.Ses parents étaient partis travailler à la construction du Canal . Jeune prodige, il montre très tôt des talents de musicien. C’est en 1928 que sa famille vint se fixer en Guadeloupe où il fit connaissance du folklore local. Vers 17 ans il se met au saxophone alto. SUR LES TRACES DE L’ARTISTE TOUS LES ARTISTES DE CETTE ÉPOQUE RECONNAISSENT SES QUALITÉS DE SOUFFLEUR
Pendant l’occupation allemande le jazz ne fut pas interdit . Une grosse clientèle d’officiers maintenaient les autorisations des cabarets parisiens. Les antillais Al Lirvat et Robert Mavounzy, dits “musiciens coloniaux”, purent continuer à exercer leur art malgré que certains lieux soient interdits aux juifs et au nègres .Les titres américains furent un temps rebaptisés à la sauce Propaganda Staffel .Le Hot Club de France présenta Salle Pleyel le 19 décembre 1943 : le Hot Club colonial “un festival de musique nègre”avec : – un grand orchestre sous la direction de Félix Valvert (1) – un quintette et orchestre typique – Robert Mavounzy et son nouvel orchestre A Paris Robert joue avec le trompettiste Bill Coleman (jazz traditonnel et classique 1904-1981) au Café de Paris puis au Chantilly. Il passe à “la Cigale”au côté du trombone Al Lirvat en 1942. Accompagnateur et instrumentiste recherché, le 7 juillet 1943, il enregistre au sax alto au côté du guitariste Django Reinhardt et son orchestre : “Gaiement, Blues d’autrefois, Place de Brouckère” . Il enregistre également avec le noir américain Harry Cooper (trompet. 1903-1961 citoyen français en 1941) pour “Swing”, Léo Chauliac ( pianiste de jazz), Gus Viseur (accordéon jazz- musette 1915-1974 ), Hubert Rostaing (sax .a. et clarinet. 1918-1990) . Robert quitte en 1945 le café “la Cigale” pour “l’Elysée Montmartre”. A la libération on le voit rue Chaptal faire une jam session avec deux musiciens américains. Il enregistre pour Swing avec les :”Bebop Minstrels “en 1947: Allan Jeffrey et Jack Carmon (trompet.), André Persiany (pianiste), Emmanuel Soudieux (contrebass.1919-), Benny Bennett (drums). Participe à de nombreux concerts: École Normale, Théâtre Marigny, Salle Pleyel et d’autres, suivi d’une série de contrats entre 1947 et 1949 à l’Etincelle, au Parnasse, au Melody’s, à La Boule Blanche et au Rêve; s’ensuit une série de tournées en France et à l’étranger. En 1954: enregistrement pour Pathé, en compagnie de Sonny Grey (trompet.), Bill Tamper (tromb.), Sam Walker (saxo ténor), Art Simmons (piano), Buddy Banks (contrebas.), Benny Bennett (batter). Une série de 78 tours avec Al Lirvat pour les cuisinières “Chauffé biguine là” (wabap) , il enregistre avec Paul Emile Haliar et son orchestre “Jeunesse” les oeuvres de Jean Bordin. Robert Mavounzy et Al Lirvat connaissent un grand succès de 1955 à 1960 à “La canne à Sucre”et participeront à la Revue de Josephine Baker” Paris mes Amours”pendant un mois probablement en Janvier 1960 à l’Olympia sur l’initiative de Bruno Coquatrix . Retour au pays en 1964, il restera en Guadeloupe jusqu’en 1970 . Marcel Mavounzy raconte qu’a la demande de ses fans il fit revenir Robert de la métropole en 1956 . “Le jour de son arrivée en rade de Pointe-a-Pitre, la joie était à son comble, avec des banderoles sur les immeubles du port, dans les rues de la ville, avec des orchestres locaux, des fleurs, des klaxons de voitures, un service d’ordre de police. Enfin tout ce qui est dû à une vedette ou un représentant d’un pays.” Le jazz et la biguine faisant bon ménage d’après les amateurs, de retour à Paris il rejoue avec son ami Al Lirvat à la brasserie “La Cigale” où il sera frappé du mal qui l’emportera en mars 1974.

Par Marcel MAVOUNZY 

Peu après son passage à l’Exposition Internationale de Paris en 1937, il revient en France pour y faire carrière et commence au Café de Paris et au Chantilly. Durant l’Occupation, il fait sensation à La Cigale et participe à de nombreux concerts du Hot Club de France.

De 1947 à 1949, Robert Mavounzy est chef d’orchestre à La Boule Blanche. Il fréquente ensuite les jam-sessions et joue dans divers cabarets. En 1956, Robert Mavounzy est à La Canne à Sucre. Il fait une tournée en Guadeloupe en 1957 puis à la Martinique en 1958. En 1960, il accompagne Joséphine Baker à l’Olympia, part en tournée en Grèce avec Al Lirvat puis revient dans l’orchestre de La Canne à Sucre animé par Gérard La Viny.

Fin 1964, il part pour cinq ans en Guadeloupe. Revenu à Paris en 1970, il retrouve sa place à La Cigale dans l’orchestre d’Al Lirvat. Un soir, lors d’une représentation, il est victime d’un malaise et décède à l’hôpital de Créteil le 24 mars 1974. Prodigieux improvisateur, virtuose doué d’une oreille et d’une technique infaillibles, Robert Mavounzy est un génie du saxophone qui n’a jamais été égalé.

Par Jean-Pierre NEUNIER

Mano Radio Caraïbes

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Robert Mavounzy

Robert Mavounzy naquit à Colon ( République de Panama) le 2 Avril 1917

Il est décédé le 24 -Mars-1974 à L’hôpital Henri Mondor à Créteil-( Père de deux enfants : Marie et Jacky, Robert Mavounzy est enterré au cimetière de Saint-Ouen …

Il jouait du saxophone alto, ténor et soprano. Robert Mavounzy naquit à Colon ( République de Panama) le 2 Avril 1917 -de père et de mère guadeloupéens.Ses parents étaient partis travailler à la construction du Canal . Jeune prodige, il montre très tôt des talents de musicien. C’est en 1928 que sa famille vint se fixer en Guadeloupe où il fit connaissance du folklore local. Vers 17 ans il se met au saxophone alto. SUR LES TRACES DE L’ARTISTE TOUS LES ARTISTES DE CETTE ÉPOQUE RECONNAISSENT SES QUALITÉS DE SOUFFLEUR
Pendant l’occupation allemande le jazz ne fut pas interdit . Une grosse clientèle d’officiers maintenaient les autorisations des cabarets parisiens. Les antillais Al Lirvat et Robert Mavounzy, dits “musiciens coloniaux”, purent continuer à exercer leur art malgré que certains lieux soient interdits aux juifs et au nègres .Les titres américains furent un temps rebaptisés à la sauce Propaganda Staffel .Le Hot Club de France présenta Salle Pleyel le 19 décembre 1943 : le Hot Club colonial “un festival de musique nègre”avec : – un grand orchestre sous la direction de Félix Valvert (1) – un quintette et orchestre typique – Robert Mavounzy et son nouvel orchestre A Paris Robert joue avec le trompettiste Bill Coleman (jazz traditonnel et classique 1904-1981) au Café de Paris puis au Chantilly. Il passe à “la Cigale”au côté du trombone Al Lirvat en 1942. Accompagnateur et instrumentiste recherché, le 7 juillet 1943, il enregistre au sax alto au côté du guitariste Django Reinhardt et son orchestre : “Gaiement, Blues d’autrefois, Place de Brouckère” . Il enregistre également avec le noir américain Harry Cooper (trompet. 1903-1961 citoyen français en 1941) pour “Swing”, Léo Chauliac ( pianiste de jazz), Gus Viseur (accordéon jazz- musette 1915-1974 ), Hubert Rostaing (sax .a. et clarinet. 1918-1990) . Robert quitte en 1945 le café “la Cigale” pour “l’Elysée Montmartre”. A la libération on le voit rue Chaptal faire une jam session avec deux musiciens américains. Il enregistre pour Swing avec les :”Bebop Minstrels “en 1947: Allan Jeffrey et Jack Carmon (trompet.), André Persiany (pianiste), Emmanuel Soudieux (contrebass.1919-), Benny Bennett (drums). Participe à de nombreux concerts: École Normale, Théâtre Marigny, Salle Pleyel et d’autres, suivi d’une série de contrats entre 1947 et 1949 à l’Etincelle, au Parnasse, au Melody’s, à La Boule Blanche et au Rêve; s’ensuit une série de tournées en France et à l’étranger. En 1954: enregistrement pour Pathé, en compagnie de Sonny Grey (trompet.), Bill Tamper (tromb.), Sam Walker (saxo ténor), Art Simmons (piano), Buddy Banks (contrebas.), Benny Bennett (batter). Une série de 78 tours avec Al Lirvat pour les cuisinières “Chauffé biguine là” (wabap) , il enregistre avec Paul Emile Haliar et son orchestre “Jeunesse” les oeuvres de Jean Bordin. Robert Mavounzy et Al Lirvat connaissent un grand succès de 1955 à 1960 à “La canne à Sucre”et participeront à la Revue de Josephine Baker” Paris mes Amours”pendant un mois probablement en Janvier 1960 à l’Olympia sur l’initiative de Bruno Coquatrix . Retour au pays en 1964, il restera en Guadeloupe jusqu’en 1970 . Marcel Mavounzy raconte qu’a la demande de ses fans il fit revenir Robert de la métropole en 1956 . “Le jour de son arrivée en rade de Pointe-a-Pitre, la joie était à son comble, avec des banderoles sur les immeubles du port, dans les rues de la ville, avec des orchestres locaux, des fleurs, des klaxons de voitures, un service d’ordre de police. Enfin tout ce qui est dû à une vedette ou un représentant d’un pays.” Le jazz et la biguine faisant bon ménage d’après les amateurs, de retour à Paris il rejoue avec son ami Al Lirvat à la brasserie “La Cigale” où il sera frappé du mal qui l’emportera en mars 1974.

Par Marcel MAVOUNZY

Peu après son passage à l’Exposition Internationale de Paris en 1937, il revient en France pour y faire carrière et commence au Café de Paris et au Chantilly. Durant l’Occupation, il fait sensation à La Cigale et participe à de nombreux concerts du Hot Club de France.

De 1947 à 1949, Robert Mavounzy est chef d’orchestre à La Boule Blanche. Il fréquente ensuite les jam-sessions et joue dans divers cabarets. En 1956, Robert Mavounzy est à La Canne à Sucre. Il fait une tournée en Guadeloupe en 1957 puis à la Martinique en 1958. En 1960, il accompagne Joséphine Baker à l’Olympia, part en tournée en Grèce avec Al Lirvat puis revient dans l’orchestre de La Canne à Sucre animé par Gérard La Viny.

Fin 1964, il part pour cinq ans en Guadeloupe. Revenu à Paris en 1970, il retrouve sa place à La Cigale dans l’orchestre d’Al Lirvat. Un soir, lors d’une représentation, il est victime d’un malaise et décède à l’hôpital de Créteil le 24 mars 1974. Prodigieux improvisateur, virtuose doué d’une oreille et d’une technique infaillibles, Robert Mavounzy est un génie du saxophone qui n’a jamais été égalé.

Par Jean-Pierre NEUNIER

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