Don BYAS-Décédé
Don BYAS-Décédé
BYAS « Don » Wesley Carlos. Saxophoniste phoniste ténor américain
(MusKogee, Oklahoma, 21-10-1912/Amsterdam, Pays Bas, 24-8-1972). Sa mère, indienne cherokee, jouait du piano, son père, d’origine espagnole, de la .clarinette ; lui commence
Par le violon, puis le saxophone alto, dont
il joue à la fin des années. 20 dans les orchestres de Bennie Moten, Terrence Holder et les Blue »Devils de Walter Page qui tournent dans le Middle West. Aù début des années 30, il fonde son Don Carlos And Bis Collegians Ramblers et, en 1933, ayant adopté le ténor, il se rend en Californie. Lionel Hampton l’engage en 193.5 puis Eddie » Barefield, Buck Clayton (1936), Lorenzo Flennoy. et Charlie Echols.TI vient à New York dans l’orchestre d’Eddie. Mallory(1937) qui accompagne Ethel Waters. En 1938, il effectue un bref séjour chez Don Redman puis Lucky Millinder avant d’être engagé en 1939 par. AndyK.irk avec qui. il joue pendant plus d’un an, passànt ensuite chez Edgar. Hayes puis Benny Carter. Count.
Basie l’appelle, en 1941, pour occuper le » pupitre abandonné par Lester Young. TI y reste jusqu’en 1943 ét fait alors de la 52- Rùe, en pleine ébullition,. son quartier
général. TI Joue d’abord avec Coleman Hawkins (au Yactlt ‘Club) puis avec le
groupe qui le. prentier, historiquement, peut revendiquer l’appellation « bebop »
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(le mot n’était pas encore apparu) ; Dizzy Gillespie, George WaIlil1gton, Oscar Pettiford et Max Roach, à l’Onyx Club, dans les premiers jours de 1944. Ces musiciens, il l’exception du pianiste, se retrouveront fin février pour enregistrer sous la conduite de Coleman Hawkins (lui-même très attiré par le nouveau mouvement et les nouveaux musiciens).six faces qu’il faut bien considérer commè les premières
manifestations du bebop enregistré (Woody’n Yau, 16 et 22 février). Quelques¬uns des musiciens participant à ces deux séances y sont pourtant un peu en porte-à-faux,: et notamment Don Byas, dont le passé musical, formé aux sources de Benny Carter et de Coleman Hawkins, ne s’accorde pas vraiment avec les conceptions du nouveau jazz. Même s’il joue allègrement le jeu de ces innovateurs, il reste fondamentalement. un musicien Swing. L’équivoque se prolongera avec une autre séance. d’enregistrement, sous l’autorité de Gillespie (Good Bait. Salt Peanuts. janvier 1945): d’évidence Byas n’y parle pas le même langage que Gillespie. pas plus d’ailleurs que Trummy Young, lui aussi de la partie. Le groupe
de l’Onyx dissous au printemps de 1944, . Byas joue avec divers groupes à New York, notamment Hawkins, puis constitue *
\,Ine formation qu’il présente aux Three Deuces (1945.). Pendant ,cette période, il enregistre .pourde petites compagnies (Savoy, Jamboree, National, Disc, Arista, Super, American. Hub, Gotham) un nombre imposant de, disques, souveilt de grande qualité. C’est. ainsi. qu’il don¬
nera la première version de la ballade
empruntee au film homonyme d’Otto Preminger, Laura. qùi lui est restée indissolublement liée. En septembre 1946, il s’embarque pour l’Europe avec Don Redman et .son orchestre, première formation civile américaine de l’après-guerre à aborder le Vieux Continent.. Il ne repartira,plus, résidant d’abord. à Paris, où il. devient. vite un .phare pour les musiciens français »jouant dans les clubs
de la capitale, accomplissant. de. nombreuses tournées à travers l’Europe. Après un séjour en Espagne, il se fixe aux Pays-Bas en 1955. Dans les clubs, les salles de ‘concert et les. festivals, il retrouve souvent des compatriotes émigrés. ou de passage : il. a joué, avec Duke Ellington (1950), Quincy Jones, le JATP (1961). Il se produit. encore en Grande-Bretagne (1965) et retourne brièvement ‘aux Etats¬Unis pour le Festival de Newport en 197,0. .L’année suivante, il effectue une. tournée au Japon avec Art .Blakey. Un cancer du poumon a raison de, lui à. Cinquante neuf ans.
, Dans ia »filiation de Coleman Hawkil1s, Don Byas est l’un des saxophonistes les plus impressionnants de toute l’histoire du jazz. On a admiré sa technique virtuose,sa diction
irréprochable, son lyrisme chargé d’émotion, son sens harmonique, sa sonorité voluptueuse. Si, contenu et méditatif, il démontrait un suprême abandon dans l’interprétation des ballades, c’était pour mieux exprimer volubilité, hardiesse et fougue sur les tempos vifs. Son influence s’est exercée à des degrés divers sur’ beaucoup des ténors de la génération suivante : John Coltrane, Lucky Thompson, Sonny Rollins, Benny
Golson, Johnny Griffin… – AC.
Lafaye/le (Hot Lips Page, 1940); avec Basie: Harvard Blues. Royal Garden Blues. Sugar Blues. Bugle Blues (1941); avec C. Hawkins: Thzree Litte Words » Lauise (1944); I Got, Rhythm (1945); avec Gillespie: Good Bait. Salt Peanuts (1945), Night ln
Tunisia. Anthropology (1946); Candy. I GOI Rhythm.
Indiana (1945); Diga Diga Doo (Benny Carter, 1946); I Wanl To Be Happy (Teddy Wilson » 1946); « A Tribute To ,… Cannonball » (1961), 1 Remember Clifford
(1963); « Ben Webster Meets Don Byas » ( 1965 ).
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