Asenio Rodriguez -Décédé
Asenio Rodriguez -Décédé
Asenio Rodriguez (Guira de Macurijes,
Matanzas, 30-8-1911/Los Angeles, 31-12- 1971). A l’âge de 5 ans, un accident le rend
aveugle. En tous cas, il existe plusieurs
versions sur les dates,sur son vrai non et sur la cause de sa cécité. Un menuisier de son quartier lui fabrique un tres (guitare à trois cordes doubles en acier qui produit un son métallique particulier). A la fin des années 20,il à part à
La Havane où, une dizaine d’années plus tard, il asseoit sa réputation d’excellent musicien dans les cercles privés, e:r droits situés dans des quartiers populaires où la musique n’a pas le raffinement exigé des salons. Au milieu des années Arsenio fait partie des rares treseros (joueur de guitare à 3 cordes) qui se distingue dans la mouvance de
La Havane.Il devient ainsi le bastion de la musique des chansons populaires face aux septuors du son qui remplacent petit à petit le tres par le piano. Arsenio forme le Conjunto Cubano (Ensemble Cubain) dans lequel on trouve les congas associées aux bongos et à une deuxième et troisième trompette. La structure musicale évolue a avec l’arrivée de nouveaux instruments. Arsenio établit le montuno instrumental comme une suite logique du son et il y parvient, entouré de musiciens de grande qualité tels que les célèbres Lili Maltînez Grifian au piano, le chanteur Miguelito Cuni et le trompettiste Félix Chappotin. Ainsi, le courant d’improvisation du jazz s’intègre à l’épine dorsale de la musique cubaine qui révèle la présence de nombreux éléments africains qui bien qu’ils soient évidents dans la rumba, avaient été laissé
Côté dans le son. En 1947,Arsenio par: à New Yor,. pour un opération qui, il espère, lui rendra vue et il en profite pour faire un enregistrement avec Chano Pozo.il rentre à
la Havane. Son deuxième voyage à New York se fera entre 1951 et 1954. Entre 1954 et 1957,il retrouve son orchestre deLa Havane mais sans les musiciens d’origine qui travaillent sousla baguette de Félix Chappotin.
De retour à New York, il fait plusieurs enregistrements sans musiciens attitrés: avec Sabu Martinez, il édite « PALO CONGA » (1957 Blue Note). « QUINDEMBO,
LA MAGIA DE ARSENIO RODRIGUEZ » (Tico, 1963). « ARSENIO SA YS » (Tico, 1968). Certains spécialistes résument sa carrière new yorkaise par l’inévitable « rien à voir avec ses enregistrements cubains ». Mais ce qui est sûr est qu’Arsenio devient la meilleure référence -le lien- concernant le phénomène musical de la salsa. Les musiciens new yorkais ont défini le style-salsa de chacun de leurs instruments en partant du groupe d’Arsenio. Et triste destin des génies, Arsenio meurt, oublié de tous, alors que la salsa prenait son essor; à son tour, son instrument, le tres sera le grand perdant du phénomène. Seul Yomo Toro et ses quatre portoricains se rapprocheront de son style musical à New York.
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